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Déroulement

Les 4 premiers jours sont les jours de purification.
 

On fait une petite hutte de une porte pour se faire du bien.

On prépare le lieu, on mange, on s'entraide.

On se rencontre tous ensemble chaque jour pour se présenter, expliquer, chanter un peu, se relier pas à pas.

Ce sont des jours qui nous apaisent et nous mettent à l'unisson. A ne pas manquer !

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Le quatrième jour nous allons chercher l'arbre.

Après avoir prié une dernière fois avec lui et s'être assuré qu'il est d'accord, nous l'abattons et le portons jusqu'au cercle de la danse. Il est orné des bourses à prières, drapeaux et autres beautés puis planté au centre du cercle. Il sera notre lien entre le ciel et la terre pendant la danse. Merci, ô merci.

A partir de ce moment, les danseurs et danseuses s'abstiennent de boire et même de toucher l'eau.

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La danse

Les danseurs et les danseuses commencent à danser au lever du soleil du 5e jour dans le grand cercle autour de l'arbre. Dans la nuit finissante ils assemblent leur canunpa, transpirent une porte dans la hutte, endossent leurs habits de prière.
 

Au lever du soleil les chanteurs sont prêts. Le tambour donne le rythme d'une journée de danse et de paix. Tout le jour, on chante, on soutient par notre présence, on maintient le feu, on fait brûler du cèdre.

On contemple la beauté de celles et ceux qui dansent en prière. Mmmh !

Lorsque la danse prend un temps de pause, on fume les canunpa des danseurs. On partage la paix.

Les soirées sont bénies de convivialité.

On fait une hutte si on en a envie, on partage le repas, on prend soin des danseurs qui en ont besoin.

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Le jour de guérison

Le troisième jour de danse, les danseurs s'approchent de nous autour du cercle et nous bénissent de leur prières.

Un grand moment de soin !

Certains demandent une guérison et sont amenés à l'arbre sacré par les leaders pour recevoir de l'aide.

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Parfois, le soir, à la fraîche, on chante à nouveau pour un moment de danse à la lune... magique!

Le dernier jour, danseurs et danseuses sortent du cercle en file indienne. Une haie d'honneur les accueille.
 

Après une petite hutte de clôture, ils nous rejoignent pour un festin tous ensemble.

L'arbre est descendu, on offre les bourses à prières, les drapeaux.

Chacun peut repartir avec un morceau de l'arbre sacré pour que sa paix nous accompagne toute l'année.

 

Quelle est ma place ? 
danseur ?

Pour danser, il faut avoir un désir sincère de danser ses prières. Il est conseillé d'avoir été en quête, d'avoir sa propre canunpa. La danse suppose une certaine expérience et autonomie en cérémonie.
Pour être percé il faut avoir une bonne raison !

Guettez vos rêves, vos inspirations. Un soleil, un arbre, vos pieds qui dansent... Mais surtout assurez-vous que c'est vous-même qui souhaitez danser. 

Et contactez Mathieu Loup Gris dès que vous avez senti l'appel. (dudhuloupgris@yahoo.fr)

Il y a pas mal de petites choses à préparer (bourses à prières, tenue, plumes, canunpa, mocassins...)

Assurez vous d'avoir participé à des huttes et d'appartenir à un groupe qui peut vous soutenir et vous informer. Le chemin habituel avant de danser est de monter d'abord en quête de vision afin de savoir comment prier sur ce chemin. Je vous encourage à venir d'abord soutenir la danse une première fois avant de vous préparer à danser vous-même.

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aide au camp ?

Il y a beaucoup à faire au camp si vous ne souhaitez pas danser vous-même.

- Le feu a besoin d'être veillé jour et nuit, alimenté de pierres aux heures des huttes...

- le cèdre est un poste important lors de chaque moment de danse

- le tambour et le chant pour que le cœur de la terre batte en musique

- la cuisine pour nourrir les ventres

- le soutien des danseurs

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Il y a de quoi faire et nous en parlerons pendant les 4 premiers jours pour s'organiser bien bien. Il y aura même des tableaux et des feutres pour s'inscrire !

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Les enfants?

Ils sont tout à fait les bienvenus. Nous faisons cela pour que les générations se soutiennent ! Assurez vous de les informer au fur et à mesure de ce qui se passe lors du rituel. La plupart du temps les enfants jouent dans les bois et ne se préoccupent pas de ce que font les adultes. Ils sont libres et nous retrouvent pour le repas. Ils sont les bienvenus pour aider au feu, entrer dans le cercle de la danse accompagnés d'un parent, dans la hutte, toujours selon leur désir.

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C'est comme un camp de quête quoi,  sauf que c'est pas pareil...

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